Les deux mousquetaires – Tome II

Les deux mousquetaires - Tome II
Les deux mousquetaires - Tome IINameLes deux mousquetaires - Tome II
Type (Ingame)Objet de quête
FamilyBook, Les deux mousquetaires
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DescriptionUne série de romans qui fait fureur à Fontaine. On y parle de conspirations, de revanche, de justice et du mal.

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...
« C'est terminé... ». Deux mousquets étaient pointés sur la tête du comte, et du sang coulait le long de l'un d'eux. « Plic... Ploc... », c'était le bruit que faisaient ces gouttes de sang tombantes, tel un compte à rebours qui décidait du temps qui restait à vivre pour la cible touchée.
« Tsss... Un tas d'ordures ». Sous une pluie battante, le comte maudit du plus profond de son être ceux qui se trouvaient derrière les deux mousquetaires. « J'ai dépensé tant d'argent... Tout ça pour rien ? »
« Savez-vous qui nous sommes ? », lui demanda l'un des deux mousquetaires.
« Qu'est-ce que ça changerait si je le savais ? »
« Vous pourrez le dire au juge des enfers qui vous a envoyé devant lui. »
Bien que la pluie tombait à n'en plus finir et qu'elle frappait son visage, ses yeux ainsi que ses oreilles, le bruit des gouttes de sang qui tombaient était toujours aussi clair : « Plic... Ploc... ».
« Je sais qui vous êtes. Iris, Tulipe. Mes enfants. », leur répondit le comte. Recouvert de boue, il n'avait plus la volonté de résister sous cette pluie battante. Il était fatigué.
Tulipe cracha à côté de lui.
« Vous osez encore vous considérer comme notre père ? Quand vous avez tué notre mère il y a vingt ans, comment la regardiez-vous consommer le poison que vous lui aviez donné ? »
Le comte soupira et ferma les yeux. En repensant à ces vingt dernières années, il fut surpris de la facilité avec laquelle il se souvenait des événements passés.
Les yeux de sa femme apparurent alors devant les siens.
Comment pouvait-il ne pas l'aimer ?
Cette silhouette gracieuse, ce doux rire mélodieux... Elle virevoltait d'une pièce à l'autre, en lui jetant des regards timides.
Sans parler de ses yeux d'un brun intense, semblables aux amas d'étoiles que l'on aperçoit la nuit, ou bien encore aux profondeurs d'un lac serein.
Comment avait-il pu la rejeter ?
« Pouvez-vous m'épouser ? ». Il ne pouvait pas dire non, face à ce regard.
Mais comment pouvait-elle le trahir ?
Pourquoi lui en avait-elle demandé autant ? Au point de penser qu'ils s'enfuiraient loin ensemble...
Plic... Ploc...
« Elle m'en demandait beaucoup trop », dit le comte en ouvrant les yeux.
« Notre mère n'avait aucune exigence. Elle souhaitait simplement vivre paisiblement comme tout le monde », lui répondit Iris. Du sang coulait le long de son pistolet, mais ses deux mains ne tremblaient pas.
« Elle voulait que j'abandonne toute ma fortune pour me marier avec elle ! », cria le comte. Les deux enfants qui se trouvaient devant lui ne comprenaient certainement pas ce qu'étaient l'argent et le statut social pour tenir des propos aussi immatures.
Iris lui répondit : « Elle voulait simplement vous voir abandonner votre vanité, faire fi des mœurs et lui donner le véritable amour que vous lui aviez promis. »
« Si vous étiez à ma place, vous auriez certainement fait le même choix ! »
« Non », lui dit Tulipe avec assurance, « Nous ne pourrons jamais tuer une personne que l'on aime pour de l'argent ou un quelconque statut social. Il n'y a que les monstres qui puissent faire ce genre de choses. »
Le comte secoua la tête, il ne voulait pas les contredire.
Plic... Ploc...
« Mais à quoi tout cela rime ? », se demanda-t-il, ainsi qu'aux deux mousquetaires.
« Vous avez perdu votre mère, et vous allez tuer votre père... Que vous restera-t-il à part une réputation de criminels ? »
Iris et Tulipe se regardèrent, et ils n'eurent aucune hésitation.
« Nous laisserons derrière nous... la justice. »
Deux coups de feu retentirent. Ce fut comme l'éclat du tonnerre qui déchirait cette nuit pluvieuse. Toutes les gouttes de pluie tremblèrent.
Le frère et la sœur restèrent longuement sous la pluie, immobiles. Le torrent de pluie s'abattait sur la ville comme frappée par la folie, mais rien n'était plus accablant que leur silence.
Après un long moment, Iris sortit une rose arc-en-ciel et la plaça sur le buste du comte, avant de s'effondrer dans les bras de son frère en sanglotant. La pluie emporta ses larmes dans des souterrains inconnus, ceux qui menaient au Royaume des morts...
Et soudain, son corps se mit à trembler. Elle tira sur les vêtements de Tulipe.
« Qu'est-ce qu'il y a, Iris ? », lui demanda son frère.
« Grand frère, regarde », et elle lui montra la rose arc-en-ciel qu'elle venait de déposer. Elle s'était épanouie dans l'obscurité de la nuit, aussi étincelante que le sang.
« La fleur préférée de notre mère... s'est mise à fleurir. »

— « Les deux mousquetaires », p. 358.

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